Les historiens modernistes du CERL, puis LEM, se situent dans la continuité des historiens laïcs qui ont commencé à s’interroger sur la possibilité de produire une histoire de la théologie qui soit non confessante et qui restitue son objet à son historicité intégrale. Ils se sont donc consacrés, depuis la fondation du laboratoire, à l’histoire de la théologie catholique, à ses objets, à ses vecteurs, à sa réception et à sa diffusion. On relève les figures de Jean Orcibal, Jean-Robert Armogathe, Jacques Le Brun ou encore François Laplanche dont les travaux ont conduit les historiens d’aujourd’hui à inclure désormais pleinement la théologie catholique des époques moderne et contemporaine au nombre des objets dont ils peuvent légitimement se saisir.