Un regard scientifique sur les monothéismes depuis les origines jusqu’à l’époque moderne


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Portrait de Sylvio De Franceschi

par claire - publié le

Portraits de chercheurs


Olivier Boulnois :
Penser l’image au Moyen Âge ?



Mohammad Ali Amir-Moezzi : « Qu’est-ce que le shi’isme ? »


Hubert Bost :
Protestantismes et culture

 

Thierry Pécout :
L’institution ou le religieux en politique


Vidéo

Alimentation et morale monastique dans le catholicisme de l’âge classique.


« QUERELLES ET DÉBATS, L’UNITÉ EN QUESTION »

Le leg du concile de Trente (1545-1563, convoqué en réponse à l’émergence du protestantisme, un des conciles les plus importants de l’histoire du catholicisme) est immense ; il a précisé de nombreuses définitions dogmatiques, en réponse aux interrogations et critiques faites par les protestants et, surtout, a opéré une transformation dans l’Église, en accentuant le tropisme romain ; il ouvre la période du « catholicisme ». Parler de catholicisme avant Trente n’a pas grand sens. Les pontifes de la fin du XVIe siècle n’hésitent pas à intervenir sdans les royaumes étrangers qui ne dépendent pas de leur souveraineté. Dans un certain nombre d’État voient émerger des courants de croyants, de fidèles qui n’entendent pas sortir de l’Église romaine, mais n’acceptent pas une autorité illimitée de Rome sur leurs consciences (qui cherche à les contrôler à des fins politiques) – mouvements dits « juridictionaliste » en Italie, « régaliste » en Espagne, « gallican » en France... que l’on peut placer dans la catégorie d’antiromanisme catholique. L’objectif est d’éviter les ingérences du Saint-Siège dans les affaires intérieures des États qui ne dépendent pas de sa souveraineté