Pierre Hadot, un des premiers directeurs du CERL, avait travaillé en profondeur l’influence du néoplatonisme sur la pensée d’Augustin dans les années 60. Il prévoyait, dans le premier volume collectif des membres du CERL, In principio, d’étudier l’interprétation des deux versets de la Genèse chez saint Augustin. Augustin était donc déjà présents dans les premiers pas du jeune Centre d’études des religions du Livre. Il deviendra néanmoins vraiment un axe de recherches fondamental au laboratoire au moment de l’accueil au sein du CERL – devenu Laboratoire d’études sur les monothéismes-UMR 8584 –, en janvier 2002, de l’équipe de recherche de l’Institut d’études augustiniennes, dirigé d’abord par Jean-Claude Fredouille, puis par Vincent Zarini.