Le comité de suivi de thèse fait désormais obligatoirement partie de l’accompagnement du doctorat. Il est obligatoire à partir de la deuxième année de doctorat, en vue de toute réinscription en troisième année et plus, mais il est possible de le mettre en place dès la première année, si le doctorant et/ou le directeur de thèse le souhaite(nt). Les modalités de composition, d’organisation et de fonctionnement de ce comité sont fixées par le Conseil de l’école doctorale.
Le bilan de chacune des réunions du CST est envoyé à la Division des Enseignements et de la Vie Étudiante (DEVE) avant le 15 septembre de l’année considérée.
| Son avis est consultatif
Un comité de suivi individuel du doctorant veille au bon déroulement du cursus en s’appuyant sur la charte du doctorat. Son avis est consultatif. Les décisions finales appartiennent d’une part au directeur de thèse et au doctorant (pour le suivi scientifique), d’autre part au chef d’établissement sur proposition du directeur de l’école doctorale, après avis des commissions d’admission (pour le suivi administratif, le renouvellement d’inscription et les modalités de la soutenance).
| Un bilan à mi-parcours
• Lors de l’entretien en CST, le doctorant expose oralement l’état d’avancement de ses travaux ; les membres du CST évaluent alors les conditions de la formation et les avancées de la recherche et, si nécessaire, redéfinissent les objectifs scientifiques.
• Il a notamment pour objectif d’apporter une aide supplémentaire au suivi du travail de recherche du doctorant grâce à un regard extérieur.
• Le CST formule des recommandations et transmets un rapport de l’entretien au directeur de l’école doctorale, au doctorant et au directeur de thèse.
• Il veut compléter les fonctions d’accompagnement que le directeur de thèse a pour mission d’assurer, conseiller le doctorant pour sa formation et – en fin de parcours doctoral – sur la construction de son projet professionnel.
• Le CST discute, en fin de parcours doctoral, de l’échéancier prévisible de soutenance.
• Il veille notamment, en cas de difficultés scientifiques, matérielles ou relationnelles, à prévenir toute forme de conflit, de discrimination ou de harcèlement, en jouant un rôle de médiation ou d’alerte du directeur de l’école doctorale et des responsables de mention.