Un regard scientifique sur les monothéismes depuis les origines jusqu’à l’époque moderne


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Le LEM en quelques mots

par bernard - publié le , mis à jour le

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Rapport du HCERES de 2018


Un regard scientifique sur les monothéismes depuis les origines jusqu’à l’époque moderne

Principal laboratoire généraliste de sciences religieuses en France, le Laboratoire d’études sur les mono-théismes (LEM) étudie, de manière scientifique, historique et non confessante, les textes et les doctrines des traditions religieuses européennes et méditerranéennes.

Il a pour objet le judaïsme, le christianisme et l’islam, certaines formes de dissidence religieuse (par exemple, la gnose et le manichéisme), ainsi que le monothéisme philosophique païen. Il porte aussi sur la confrontation entre la rationalité philosophique et les rationalités religieuses. Ses limites temporelles commencent avec la constitution des grands canons des Écritures, et vont jusqu’à leur réception à l’époque moderne.

Au LEM se côtoient des philologues, des historiens et des philosophes. Leur travail va de l’établissement philologique et de l’édition de textes, jusqu’à l’interprétation philosophique, en passant par toutes les strates de la réception historique et de l’interprétation doctrinale.



INTÉGRATION DANS LE PAYSAGE DE LA RECHERCHE

C’est une unité mixte de recherche (UMR 8584 du CNRS), sous la tutelle principale de l’École pratique des hautes études, mais aussi, secondairement, de Sorbonne Université et de l’université Jean-Monnet de Saint-Étienne.

 

Le Laboratoire d’études sur les monothéismes est au cœur du Laboratoire d’excellence « Histoire et anthropologie des savoirs, des techniques et des croyances » (LabEx Hastec),

 

 

Le LEM adhère au projet de Campus Condorcet, auquel il appartient à la fois sous l’angle des sciences de l’érudition et sous celui des sciences religieuses.

 

Le LEM fait également partie, via l’EPHE, de l’Université Paris Sciences Lettres (PSL), établissement universitaire actuellement structuré selon le statut d’une communauté d’universités et établissements. Créée en 2010, elle est composée de 9 membres, dont l’EPHE.

 


 Le Laboratoire d’études sur les monothéismes s’inscrit d’autre part dans plusieurs GIS (Groupement d’intérêt scientifique)

Le GIS « Moyen-Orient et Mondes musulmans » a vocation à fédérer l’ensemble des équipes de recherche françaises qui travaillent sur ce champ, dans toutes les disciplines concernées (histoire, géographie, sciences politiques, sociologie, anthropologie, histoire de l’art, littérature, islamologie, philosophie).

ARTICULATIONS INTERNES

Le Laboratoire d’études sur les monothéismes s’est constitué de la manière suivante :

 Au commencement, en 1970, Henry Corbin, Paul Vignaux et Georges Vajda ont fondé le Centre d’études des religions du Livre. Il se trouve maintenant à Villejuif et est depuis septembre 2019 sur le site du Campus Condorcet.

 En 1995, l’équipe de la « Nouvelle Gallia Judaica  » s’y est rattachée.

 En 2002, l’Institut d’études augustiniennes (tutelle principale Sorbonne Université) s’y est agrégé. Il se nomme désormais Centre d’études patristiques.

 Enfin, en 2007, une équipe de l’université Jean-Monnet de Saint-Étienne, le Centre européen de recherche sur les communautés, congrégations et ordres religieux (CERCOR), s’est rattachée à l’ensemble.

LE LEM EN CHIFFRES

55 chercheurs et enseignants-chercheurs
88 membres et chercheurs associés
90 doctorants donc 50 % sont étrangers

DES PUBLICATIONS SCIENTIFIQUES DE HAUT NIVEAU

5 revues qui constituent dans leur domaine des supports internationalement reconnus : Archives d’histoire doctrinale et littéraire du Moyen Âge, Apocrypha, Revue d’études augustiniennes et patristiques, Recherches augustiniennes et patris-tiques, Revue Mabillon

Plusieurs colloques par années, des journées d’études scientifiques, des tables rondes avec des spécialistes internationalement reconnus.

 

Néanmoins l’articulation principale du Laboratoire repose sur des distinctions scientifiques, et non sur des répartitions géographiques. Le travail est donc organisé à travers quatre axes, qui correspondent surtout à des différences d’approche méthodique :

 L’AXE 1, « Livres sacrés : canons et hétérodoxies » a pour objet l’étude historique et philologique des Écritures saintes, de la Bible (hébraïque et chrétienne), et du Coran.

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 L’AXE 2, « Exégèse biblique, littérature et histoire religieuses de l’antiquité à l’époque moderne », porte sur l’étude des Pères de l’Église et de l’exégèse biblique en Occident jusqu’au Moyen Âge. Le Centre d’études patristiques en fait partie.

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 L’AXE 3, « Philosophies et théologies antiques, médiévales et modernes » a pour objet l’étude philosophique et doctrinale des textes fondamentaux de la pensée occidentale, ce qui inclut des débats théologiques.

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 L’AXE 4, « Institutions et doctrines religieuses (Europe et Méditerranée médiévales et modernes) », se propose de croiser l’histoire des doctrines religieuses avec l’histoire des communautés et des institutions qui en sont le support, pour une période qui comprend à la fois le Moyen Âge et l’époque moderne. En font partie la « Nouvelle Gallia Judaica  » et le CERCOR de Saint-Étienne.

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Post-scriptum :

Multimédias