L’école doctorale se situe à l’EPHE et est composée d’un bureau qui comprend le directeur et les responsables des trois mentions (SVT, histoire et philologie, sciences religieuses). Chaque doctorant, par son directeur de thèse, est rattaché à l’une des trois mentions et chaque mention a un responsable. Le bureau est appuyé par une équipe administrative ; le conseil de l’école doctorale valide les décisions importantes du bureau.
Le rôle de l’école doctorale est d’assurer non pas le travail scientifique en tant que tel (qui est du ressort du directeur de thèse), mais tout l’environnement :
– elle joue le rôle d’interface avec le reste de l’administration de l’EPHE (en particulier la scolarité) ;
– l’école doctorale assure aussi une circulation des informations entre les doctorants (une newsletter deux fois par an vous informe des activités qui pourraient vous intéresser et une journée de l’école doctorale est organisée chaque année sur une thématique transversale aux trois mentions : En 2017, la journée transversale des doctorants de l’EPHE a eu lieu le 30 mars ; le thème retenu était "La pérennité (survivre, persévérer, évoluer)".
– L’école doctorale s’occupe aussi de l’insertion professionnelle, propose des formations, des journées, des rencontres dédiées à la formation professionnelle et assure aussi un suivi professionnel après la soutenance pendant trois ans.
– Concernant le nombre d’exemplaires de thèse demandé : l’école doctorale est consciente du prix exorbitant des copies de thèse. L’an prochain, il y aura possibilité de faire un dépôt électronique pour la bibliothèque et l’école doctorale. La question de la protection intellectuelle contre le plagiat retarde un peu la mise en place de ce dépôt électronique. Mais, pour les membres du jury, il faudra toujours rendre un exemplaire papier.
– L’école doctorale peut venir, dans certains cas, en appui financier sur des demandes précises (vous pouvez être amené à devoir mener une mission à l’étranger, à participer à un colloque), à condition que votre équipe de recherche participe aussi au financement, ce qui suppose que le doctorant soumette sa demande à son directeur de thèse qui la soumettra au conseil de laboratoire. Pour qu’elles aient le plus de chance d’aboutir, les demandes doivent être adressées avant la clôture du budget prévisionnel du laboratoire, le 15 novembre de l’année précédant la mission. Il n’y a pas de participation globale de l’école doctorale au financement d’un voyage pour un colloque..., mais celle-ci peut venir en appui. Si vous avez besoin d’aller consulter des archives ou de vous rendre à un colloque, l’école doctorale peut vous financer le déplacement et/ou le séjour.
– Au mois d’avril, vous pouvez candidater à une bourse MOBIDOC si vous voulez étudier à l’étranger : l’école doctorale fait une présélection des dossiers qui seront remis à la Région Île-de-France. Ces dernières années, 9 doctorants ont ainsi pu être aidés. Ces bourses sont réservées à des doctorants inscrits en première ou deuxième année de thèse (jusqu’à la troisième année) pour faire des recherches à l’étranger. Il faut préparer un programme en amont. Il arrive que l’école doctorale aide tout de même le doctorant qui a vu son dossier rejeté par la Région Île-de-France (si les sommes ne sont pas trop conséquentes). Pour les étudiants en cotutelle, il existe des moyens spécifiques pour financer des voyages et des projets scientifiques.
– Le fichier central des thèses : seules les soutenances sont annoncées, mais les thèses en cours ne sont pas encore mises en ligne sur le site de l’EPHE. L’intitulé de la thèse est versé au fichier central au moment de l’inscription lors de la première année. Il est possible de changer l’intitulé de sa thèse lors des trois premières années.
– Ne pas oublier de se réinscrire chaque année, sinon au moment de la soutenance, on vous demandera de régler le montant des années intermédiaires, ce qui peut faire une somme conséquente. Il vaut mieux payer chaque année son inscription.
– Quelle est la durée à ne pas dépasser ?
On a essayé de réduire la durée de la thèse. En sciences dures, les étudiants travaillent sur un projet de laboratoire où ils apportent leur petite pierre. La durée est prédéterminée. Ils doivent avoir un financement avant de s’inscrire en thèse. Ils font généralement leur thèse en trois ans. Cela dépasse très rarement les quatre ans. En revanche, dans les SHS, la durée est en général plus longue. L’idéal est une thèse de trois ans, mais six ans est une bonne durée. Nous avons beaucoup de doctorants qui ont une activité salariée et la thèse dure plus longtemps. On tient compte de ces éléments pour une 7e d’inscription.