Un regard scientifique sur les monothéismes depuis les origines jusqu’à l’époque moderne


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Axe 4 - « Institutions et doctrines religieuses (Europe et méditerranée médiévales et modernes) »

par claire - publié le , mis à jour le

Centre de recherche

Le CERCOR

La Nouvelle Gallia Judaica

Programmes de l’axe 4

Méthodes de la controverse et autorités


Traditions monastiques


Faire corps, union et orthopraxies


Institutionalités religieuses et pouvoirs


Vidéos

THIERRY PÉCOUT
L’institution ou le religieux en politique

L’axe « Institutions et doctrines religieuses (Europe et méditerranée médiévales et modernes) » est thématiquement centrée sur les rapports entre les doctrines religieuses, médiévales et modernes, et des milieux ou des institutions, qui peuvent être religieuses ou civiles.

D’un point de vue structurel, elle comprend la plupart des historiens modernistes du LEM, le CERCOR (Centre européen de recherches sur les communautés, congrégations et ordres religieux), et la « Nouvelle Gallia judaica » (consacrée au judaïsme médiéval).

| Premier axe : « Méthodes de la controverse et autorités »

On proposera ici une approche de type contextualiste, et l’on s’interrogera sur le rôle que jouent les autorités, notamment dans l’arbitrage et dans la clôture des controverses. On s’intéressera aux outils intellectuels de la controverse, aux apports de la pragmatique littéraire, de la codicologie et de l’histoire du livre. Seront examinés sous cet angle : les querelles sur la grâce, avec la définition des différentes écoles théologiques modernes ; les controverses autour de la Trinité ; le registre homilétique de la controverse dans le protestantisme.

| Deuxième axe : « Traditions monastiques »

Il s’agit de poursuivre les travaux sur la tradition bénédictine, l’histoire des chartreux et de leurs établissements annexes, l’étude du réseau de l’abbaye de la Chaise-Dieu. On s’attachera également aux transversalités monastiques. Pour prolonger le projet Col&mon. (Collégiales et monastères), financé par l’Agence nationale de la recherche (ANR) et en relation avec HumaNum, un partenariat européen est envisagé. Les recherches en cours sur les règles monastiques et leurs transgressions, sur les réformes monastiques ou encore sur la sainteté monastique, sont poursuivies.

| Troisième axe : « Faire corps, union et orthopraxies »

Il s’agit de s’interroger à la fois sur la demande d’unité, d’union ou de ré-union religieuse, sur ses modalités, mais aussi sur les résistances qu’une telle demande peut susciter ; et ces demandes ou ces refus d’union seront étudiés en relation avec des pratiques : orthopraxies ou hétéropraxies, adoptées ou refusées par des groupes religieux. Seront ainsi étudiés le faire corps des minorités juives, néophytes et marranes au Moyen Âge ; les injonctions de réunion des catholiques proférées à l’encontre des protestants, et la manière pour les protestants de faire communauté en réponse à cette injonction ; les propositions hétérodoxes sur la manière de faire l’union religieuse en minimisant les rites ; le faire corps et les orthopraxies dans la kabbale chrétienne ; on s’interrogera sur la communication secrète dans le domaine religieux lorsqu’il s’agit pour un groupe de se dissimuler tout en permettant à ses adeptes de trouver des indices de reconnaissance.

| Quatrième axe : « Institutionalités religieuses et pouvoirs »

Il articule l’histoire des institutions religieuses et celle des communautés sociales et politiques.
De lents mouvements de rassemblement ont conduit au cours de la période médiévale, à l’émergence des États, de même qu’à un mode spécifique de contrôle et de discours politique. On s’appuiera, pour étudier ce processus, sur une histoire des structures et des méthodes de gouvernement pratiquées dans les églises locales ou les communautés religieuses chrétiennes – et les minorités juives –, ainsi que dans les principautés (instances délibératives et décisionnelles, comptabilités, fiscalité). Il s’agit de comprendre en quoi le religieux et le croire sont au cœur des processus d’institutionalisation, dont l’État et l’Église seraient une même manifestation. Une enquête sociologique sur les réseaux structurant les sociétés politiques sera menée, en analysant la place qu’y occupent épiscopat, milieux canoniaux et réguliers.
Sera aussi examinée la question de la violence, institutionnelle ou non : de la guerre conduite par les ecclésiastiques – au regard de l’ordre seigneurial – et, inversement, des révoltes contre la seigneurie épiscopale.
Le rapport des religieux chrétiens à la normativité sera étudié selon deux directions : celui de la justice ecclésiastique (modalités, concurrence et lutte de pouvoirs) et celui des procès de canonisation.

Post-scriptum :

Programmes

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COLéMON


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