Un regard scientifique sur les monothéismes depuis les origines jusqu’à l’époque moderne


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L’accueil scientifique des doctorants au Laboratoire d’études sur les monothéismes

par claire - publié le , mis à jour le

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Guide de presentation des theses EPHE-PSL


Guide des études doctorales de l’université de Lyon


Le collège doctoral de PSL

| La thèse et le laboratoire d’accueil

La préparation d’une thèse repose sur l’accord conclu entre le doctorant, son directeur de thèse, l’école doctorale auprès de laquelle il est inscrit et le laboratoire qui fournit le cadre d’un accueil scientifique pour la durée du doctorat. Les engagements réciproques entre le doctorant et son directeur de thèse sont définis par les chartes des thèses en vigueur dans les écoles doctorales représentées au LEM, à l’EPHE et à Sorbonne Université (Paris IV). Le laboratoire d’accueil est l’unité à laquelle le doctorant est officiellement rattaché après acceptation formelle par le directeur de l’unité. Il fournit, quant à lui, le cadre naturel dans lequel sont menés le travail de recherche et la rédaction de la thèse. Il est à la fois le lieu d’une spécialisation sur une thématique, grâce aux moyens qu’il peut mettre à la disposition du doctorant, et celui d’une ouverture à d’autres démarches, approches ou disciplines à travers les échanges intellectuels et humains qu’il permet avec ses membres.

| La place des doctorants au Laboratoire d’études sur les monothéismes

Le doctorant est un chercheur en début de carrière menant un projet de recherche sur une durée (réglementaire) de trois ans, comprenant la rédaction et la soutenance d’une thèse en vue d’obtenir le grade de docteur. En France, le doctorant n’a pas de statut particulier en dehors de celui que lui confère son inscription universitaire. Au niveau européen, la « Charte ­européenne du chercheur » recommande de considérer les doctorants comme des ­professionnels de la recherche. Ainsi reconnu, le doctorant se doit d’être pleinement intégré dans son unité ou laboratoire d’accueil, où il a accès, dans la mesure des moyens disponibles, aux mêmes facilités que les chercheurs titulaires pour accomplir son travail de recherche. Les doctorants sont représentés au conseil de laboratoire en tant que « personnels non permanents » et « sous réserve d’une ancienneté minimale d’un an dans ­l’unité  ». Le LEM est une UMR, pleinement concernée par ce statut européen du chercheur, et par les droits qu’il reconnaît au doctorat dans son équipe d’accueil, puisque le CNRS comme la CPU sont signataires de cette charte.

| L’accueil scientifique au LEM

En tant que laboratoire d’accueil, le LEM essaye, dans la mesure des moyens dont il dispose, de faciliter le travail des doctorants, l’avancée de leur recherche et la confrontation de leur travail avec celui des autres chercheurs du laboratoire. Ce soutien aux doctorants accueillis consiste notamment en :

– Un suivi des doctorants assuré par Claire Raynal, qui leur communique, en complément de l’école doctorale, toutes les informations utiles au bon déroulement de leur accueil : informations pédagogiques, vie du laboratoire, manifestations scientifiques, appels d’offre pour des aides ­financières, appels à communication...

– Une « Cellule Doctorant » animée par Irene Caiazzo, chargée de recherche « référent » pour les doctorants du LEM, qui veille à leur accueil, encadre leurs demandes spécifiques et l’organisation des ­manifestations qui les concernent.

– L’accès à une salle de travail ;

– La possibilité d’accéder (grâce à des codes utilisateurs réservés aux membres du laboratoire) aux ressources bibliographiques du Portail Biblio SHS (information scientifique des unités CNRS en sciences ­humaines et sociales) ; les codes sont communiqués sur demande individuelle par Pascale Elivon ; il est impératif de veiller à ne les transmettre à personne d’autre.

– Des aides financières ponctuelles principalement destinées à des missions ou des consultations d’archives peuvent être accordées. Les demandes seront à examiner au cas par cas sur recommandation du directeur de thèse, le mieux étant de faire sa demande avant la clôture du budget prévisionnel, à la mi-novembre.

– La possibilité de participer à la vie intellectuelle du laboratoire, notamment à travers les réunions de l’équipe à laquelle le doctorant est rattaché et auxquelles il peut participer de plein droit, mais aussi à travers les discussions personnelles – qu’elles soient précédées d’une demande de ­rendez-vous ou tout à fait informelles – qu’il peut avoir avec l’ensemble des chercheurs de l’unité.

– L’accès à l’ensemble des manifestations scientifiques organisées par le labo­ratoire  : rencontres-débats, journées d’études, séminaires, ­colloques...  

– La possibilité pour les doctorants de présenter leur travail dans le cadre des réunions scientifiques appropriées : réunion de l’équipe à laquelle ils sont rattachés, participation à des journées d’études, à des séminaires ­spécifiques.

– L’organisation annuelle d’une journée d’accueil des doctorants par la ­cellule doctorants et les représentants des étudiants.

– L’organisation régulière d’une école d’été.

| La participation des doctorants à la vie du laboratoire

Pendant la durée de leur accueil au LEM, les doctorants ont tout intérêt à tirer le meilleur parti de l’encadrement scientifique qui leur est offert. Même si la thèse est par nature un travail individuel, il peut difficilement être mené à bien sans les échanges intellectuels et humains qui sont une composante majeure de la vie d’un chercheur. Le laboratoire est une ­communauté qui figure, à une échelle réduite, la communauté scientifique tout entière, et c’est aussi de l’intégration plus ou moins réussie dans cette communauté que dépend la suite de la carrière scientifique d’un jeune chercheur. Le LEM encourage vivement les doctorants accueillis à s’impliquer de diverses façons dans la vie du laboratoire et leur recommande de :

– communiquer au secrétariat des doctorats une adresse de courriel valide qu’ils consultent régulièrement afin de se tenir informés des activités du laboratoire ;

– s’intégrer dès leur première année d’inscription à l’une des équipes ou programmes de l’unité. C’est notamment dans ce cadre qu’ils pourront informer régulièrement – outre leur directeur de thèse – l’ensemble des chercheurs de l’avancement de leurs travaux, des obstacles ou difficultés de tous ordres qu’ils peuvent rencontrer ;

– participer le plus régulièrement possible aux manifestations scientifiques organisées par le LEM. Même lorsque les thématiques des colloques, rencontres ou séminaires relèvent d’autres disciplines ou de thématiques qui semblent éloignées de leurs objets de recherche, la participation ­active à ces manifestations permet aux doctorants de se familiariser avec le mode d’exposé de travaux scientifiques et aux débats auxquels ceux-ci donnent lieu, pratiques qui sont au cœur du métier de chercheur. Ces manifestations offrent en outre de précieuses occasions de rencontrer des chercheurs venus d’autres horizons, d’élargir une culture des sciences sociales et humaines et de mieux préparer une future insertion dans le monde de la recherche ;

– assister aux soutenances de thèses de leurs collègues plus avancés afin de se familiariser avec un exercice qui marquera le terme de leur recherche doctorale ;

– organiser à échéance régulière une journée « jeunes chercheurs » consacrée à la présentation et à la discussion de leurs travaux en présence de membres du laboratoire.

Post-scriptum :

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